Le soudage est en développement constant. C’est pourquoi il est nécessaire de revoir les normes existantes tous les cinq ans. Chaque État membre européen a alors la possibilité de faire des remarques sur une norme déterminée. La deuxième possibilité d’un État membre est d’approuver la norme sans modifications. Une troisième option est l’annulation d’une norme en raison de son manque d’utilité dans l’industrie ou en raison de sa vétusté par rapport à la technique actuelle. On trouve ci-après un aperçu des normes les plus utilisées et bien intégrées, modifiées récemment ou dans un proche avenir.
Durant ces dernières années, le secteur des appareils à pression/tuyauteries a été submergé par une grande quantité de nouvelles normes. L’avantage de cette standardisation est que l’horizon des normes a été radicalement limité. D’autre part, l’effet très régulateur de la normalisation impose des limites contraignantes. Les connaissances d’un expert sont impératives et des investissements supplémentaires en personnel et certification sont indispensables. La question se pose de savoir si cette nouvelle approche mène à quelque forme d’épargne? Seul l’avenir nous le dira!
À l’occasion du salon du Benelux Welding Week 2003, l’organisateur Fairtec a invité quelques acteurs importants à une table ronde visant à débattre des défis pour le secteur. Le débat a traité non seulement des évolutions sur le plan des matériaux, des technologies et des appareils de soudage, des facteurs restrictifs pour l’innovation tels que les problèmes techniques, la réglementation et les donneurs d’ordre conservateurs, mais aussi des formations et des certificats. Qu’en est-il de la fuite de l’activité de soudage vers des pays à moindre niveau de salaire, de l’automatisation et du développement des normes, ainsi que – et c’est peut-être là le point le plus délicat – de la sécurité et de la santé.